Translate

1 Un devoir de mémoire.

Le devoir de mémoire, c’est rappeler le souvenir et célébrer le sacrifice des martyrs et des héros ! C'est ce que j'ai fait avec mon ami Yves Vinot (trop tôt disparu) sur le blog "HOMMAGE AUX MARTYRS DE LA VALLÉE DE LA SAULX". 

Mais rappeler les us et coutumes ou le parler de nos anciens, est un autre genre de devoir de mémoire, bien moins important c’est sûr !

Avec Yves Vinot, nous avons également mis en ligne le blog le "Canard-Espagnol" écrit par Pierre FLORENTIN, il était fils du docteur René FLORENTIN qui exerçait à Robert-Espagne. Pierre a rédigé un journal dans les années de la guerre 14-18 et un peu plus tard, il y narrait les cancans et les on dit qui couraient dans le village. C'est aussi un autre l'exemple de devoir de mémoire que de faire connaître ce petit journal.

Pour voir ces deux blogs, cliquez ci-contre sur les vignettes dans la colonne à droite.

En premier, j’ai osé rassembler ici, le patois et l’argot dont j’ai entendu parler chez moi et dans mon village quand j’étais jeune, il y a déjà très longtemps !

Les natifs du village le pratiquaient couramment ce langage, d’autres ne le parlaient pas, certaines des personnes venues d’ailleurs apportaient avec elles leur patois, le mélange des deux, compliquait considérablement les choses, c’est peut-être une des raisons de la disparition de cet idiome !?

Vous voudrez bien me pardonner l’orthographe de ce patois et argot. J’ai connu une personne d’un village voisin qui avait commencé à écrire un recueil sur le patois parlé dans sa commune, l’orthographe de ce langage a été pour lui un obstacle, il a abandonné son travail, (c’est dommage) !

Je me suis rapproché le plus possible de l’orthographe française, cela permet de mieux identifier les termes et facilite considérablement la compréhension. C’est ce que l’on appelle, l’orthographe « francisée ».

Il y a dans notre pays bien plus de cent cinquante patois français qui ont chacun leur petite littérature, favorisée aujourd’hui par le mouvement régionaliste.

Définition du patois : parfois péjoratif. Parler essentiellement oral, pratiqué dans une localité ou un groupe de localités, principalement rurales souvent avec une connotation dépréciative.

Définition de l’argot : Langage ou vocabulaire particulier, qui se crée à l’intérieur de groupes sociaux ou sociaux professionnels déterminés et par lequel l’individu affiche son appartenance au groupe .


J'espère que ce blog attisera votre curiosité et qu'il vous plaira. Vous pourrez y laisser des commentaires, ou des remarques constructives sur le livre d'Or.

Bonne lecture !





Les commentaires d'anonymes, désobligeants et hors sujet ne seront pas validés. La modération des commentaires étant activée, leur parution peut prendre quelque temps. 

2 Le monument aux Morts.


           Le monument aux Morts de Robert-Espagne a été inauguré le dimanche 8 novembre 1925.


Monsieur André Maginot plusieurs fois ministre de la République a présidé la cérémonie aux côtés de Léon Rogier, le maire du village.

M. Léon Rogier , Conseiller d’arrondissement du canton de Bar-le-Duc, président d’honneur de la Société de tir et de la fanfare du village, chef de bataillon de reserve, officier de la Légion d’honneur et il avait reçu la croix de guerre.

C’est madame Lucie Bougnol, qui conçut et réalisa le monument au début de l’année 1925. Il est de granite brut des Vosges, Il se compose d’une stele assez élevée, sa face antérieure porte une statue allégorique, « la Gloire jetant des lauriers ». Les côtés, décorés eux aussi d’allégories, présentant un soldat marchant au combat, figurant le sacrifice, puis une jeune femme qui pleure parmi les croix de bois : c’est le deuil. Enfin sont gravés dans la pierre les noms des cinquante et un morts de Robert-Espagne (1).

Le jour de l’inauguration, était aussi présent avec les habitants, le conseil municipal de Robert-Espagne, M. Charles Magny, préfet de la Meuse, M. Pol Chevalier sénateur de la Meuse, conseiller général du canton de Bar-le-Duc, M. Mayaux président du conseil d’arrondissement, premier adjoint au maire de Bar-le-Duc, M. René Léchaudel président des anciens combattants du village.

Dans la matinée, l’abbé Toupot célébra un service funèbre à l’église, puis les invités prirent place au banquet.
À 13 heures, avant de se rendre au monument, M. Maginot remit son drapeau à la nouvelle section des anciens combattants, groupant les communes de Robert-Espagne, Trémont-sur-Saulx, et environs. Cette courte et impressionnante cérémonie se déroula devant la mairie.
Puis un cortège se forma qui, réunissant derrière la fanfare la section des A.C., les vétérans de 1870, le conseil municipal et les autorités militaires et religieuses, se rendit au monument.

M. Rogier ouvre la série des discours, il remercie les généreux souscripteurs, il fait l’éloge du grand Meusien André Maginot, remercie toute l’assemblée de sa présence. M. Lucie Bougnol, qui conçut et réalisa le monument, reçois encore les éloges et les remerciements du maire, qui voit en cette oeuvre toute l’âme, tout le cœur de l’artiste. Puis M. Le maire parle des morts, de ces enfants de la commune qui seront l’exemple des générations futures; il traduit avec émotion les sentiments de l’assistance, qui l’applaudit chaleureusement.

M. René Lechaudel, président des anciens combattants succède à M. Rogier, il rappelle l’héroïsme de ses compagnons d’armes, leurs souffrances, leur sacrifice, leur mort glorieuse et en souvenir de ces héros, il fait auprès de ses camarades un appel pressant à l’union, il termine son discours en disant que ce sera avec une enthousiaste fierté que nous nous associerons à nos populations, dans toutes les manifestations qui auront pour objet de rendre hommage à nos vaillants camarades qui, avant de mourir et par leur mort même ont coopéré à la grandeur de notre belle Patrie.

Puis, M. Michelet, ancien instituteur et président de la société de tir de Robert-Espagne vient saluer ceux de ses anciens élèves dont cette pierre symbolisera la mémoire. Il dépose au pied du monument la palme offerte par l’Amicale des anciens élèves de l’école.

M. Charles Magny, préfet de la Meuse apporte aux héros que l’on fête en ce jour, l’hommage du gouvernement de la République. Il fait lui aussi appel à l’union de tous les Français dont les énergies doivent être tendues vers un but commun, sauver et relever la France si meurtrie par la guerre que malgré sa victoire ; sept ans après la tourmente, elle n’a pas encore retrouvé sa rayonnante vitalité.

Enfin se lève M. Maginot, très acclamé par une foule très dense qui se pressait autour du monument, l’ancien ministre de la République sut exalter les qualités des soldats de la France, glorifier le sacrifice des Vaillants tombés au champ d’Honneur et rappeler quels devoirs incombaient aux survivants. Il montra comment l’union de tous avait forcé la victoire à couronner nos drapeaux. Il montra combien encore l’union rompue par quelques-uns était aujourd’hui nécessaire pour finir l’oeuvre des morts.
« La paix, à l’heure présente est encore loin d’être une réalité. Nos soldats sont encore obligés, au Maroc et en Syrie, de verser leur sang pour défendre les droits et l’honneur de la France. Les guerres dont nous pensions avoir épuisé le fléau sévissent encore, en dépit d’une volonté pacifique dont nous sommes souvent trop seuls à multiplier les preuves ».
« Devant ce monument élevé aux vaillants enfants de Robert-Espagne qui nous ont légué un si grand exemple, jurons de rester fidèles à leur volonté et à leurs espérances. Soyons unis comme ils l’ont été. Pour la Patrie, pour la République dont les destinées pour nous se confondent et que nous chérissons d’un égal amour, pour la victoire qui nous a coûté si cher et dont nous ne voulons pas être spoliés, écoutons les voix qui montent des tombes sacrées. C’est l’âme de la France qui nous parle et nous dicte notre devoir ».
« Une fois de plus, Français, répondons à son appel et serrons les rangs pour défendre l’intérêt national en péril ».
« Dans la paix comme dans la guerre, le salut et la victoire sont à ce prix »
La Marseillaise, exécutée par la fanfare, religieusement écoutée par l’assistance, termina cette cérémonie du souvenir sur un souffle d’héroïsme et de gloire, hommage à ceux qui a l’appel de la Patrie en danger, saisirent sans hésitation les armes salvatrices avec lesquelles ils luttèrent et tombèrent pour le salut commun.


1/ Depuis l’inauguration, le nom d’un enfant du village est gravé sur une plaque de marbre scellée sur le monument, il est tombé aux combats au Liban lors du conflit du levant 1919-1925. Puis des noms de soldats et résistants tombés lors de la guerre 1939-1945 sont gravés sur d’autres plaques de marbres, elles aussi scellées sur le monument.

3 Les prêtres de Robert-Espagne au fil des ans.




Les prêtres de Robert-Espagne au fil des ans.



Patron Saint Louvent fêté le 22 octobre.


Le curé de Robert-Espagne demeurait près de l’église et du cimetière dans ce presbytère, considérablement modifié ; cette vieille demeure aux murs épais, aux grandes fenêtres closes par des barreaux comme celles d’une prison, était sans aucun doute la maison la plus ancienne du village, elle fut détruite le jour de la tragédie du 29 août 1944.


RAIMONDO, prêtre en 1163.
Prêtre de Robert-Espagne, cité dans une charte de Henri, Evêque de Toul qui approuve la fondation et la dotation de Jeand’heurs, confère divers autels à cette maison et loue les bienfaits des donateurs.


VILLERS Gilles,  prêtre en 1470.


BOUCQUET Guillaume, prêtre en 1569-1583.


Dont les fonctions curiales sont révélées par des obits passés en 1569-1572-1578, fut député du clergé pour la réformation de la coutume de Bar en octobre 1579.


LAURENT Jean, prêtre en 1588.
Dénommé dans un obit du 15 mars 1588.



Nicolas du PLATEAUX, prêtre en 1596-1600
Cité dans le calendrier obituaire.



Mathieu le MONDEprêtre en octobre 1600.



COUSIN Maximilien, prêtre de 1601 à 1634.
Cité dans le calendrier obituaire.



LEPAIGE Jean, prêtre en 1634.


RICHARD Edme, prêtre vers 1640 à 1665.
Qui le 20 août 1642 réclama aux religieux de Jeand’heurs sa portion congrue.


NEVEUX George, prêtre en 1666.


LAURENT F. prêtre d’octobre 1666 à mars 1668.


Nicolas de VAUX, prêtre d’avril 1668 à 1669.
Prêtre curé de Beurey, doyen de Robert-Espagne.


Messire Rémy de MAROLLE, prêtre de 1669 à 1704.

D'une famille noble mentionnée maintes fois sur les registres de l’état civil, résigna ses fonctions en 1704, étant tombé en enfance par caducité ; décédé le 19 décembre 1714, âgé de 78 ans, victime de sa chute dans le feu, il fut inhumé dans l’église paroissiale qu’il avait servie avec distinction.


LAGABBE Pierre, prêtre de 1704 au 5 mai 1746 date de sa mort à l’âge de 70 ans.
Curé et doyen, gouverna dit le curé Hierard en 1822 (cette paroisse avec beaucoup d’édification et un zèle vraiment apostolique) le 6 juin 1734, il accorda au prêtre de Trémont  la permission de baptiser en son église, Claude Dalichampt, de la paroisse de Trémont dont les fonts baptismaux étaient interdits. Pendant sa maladie et jusqu’au 1er. novembre 1746, la paroisse fut desservie par le Vicaire Jouin.


CHOPPIN Jean Antoine, prêtre de 1746 à 1747.
Contrarié par Jean-Baptiste Debrye qui obtint ses lettres de provisions pour la cure le 28 janvier 1747, il finit par lui résigner sa paroisse.



DEBRYE Jean baptiste, prêtre du 23 février 1747 au 17 août 1788.
Installé dans ses fonctions curiales il fut (Père des veufs et des orphelins, le pacificateur des querelles, l’arbitre de ses paroissiens dans leur procès, il mit beaucoup de zèle à les accommoder. Malgré ce zèle cependant, et ses autres excellentes qualités, les mœurs ne laissèrent pas dégénérer sous son administration, parce que l’ancienne église menaçant ruine fut interdite) Pendant près de 20 ans, jusqu’à la reconstruction de l’église en 1775, les offices religieux furent célébrés dans la maison de l’école.



Dans ces travaux (il se fatigua trop, et depuis ce temps-là, sa santé commença à chanceler et ses forces à diminuer, heureux si une foi vive eut pénétré les cœurs, côme le désir de revoir une église activois les bras.
Habitués à rester à la maison ou dans les rues pendant les offices divins, il ne fut plus possible de faire rentrer le grand nombre des hômes à l’église. On eu recours en vain au bras séculier. Monsieur le curé, dont le bras étoit encore nerveux et redoutés, sortoit quelquefois de l’église, alloit les chercher, les poussoit devant lui, tout cela n’y fit rien. Il n’eut plus la consolation de voir son église fréquentée les jours du dimanche, et il mourut le 17 août 1788 âgé de 62 ans, après avoir gouverné cette paroisse 41 ans) il était né à Bar en l’an 1726.


DESENDRE Jean-Pierre, prêtre de 1788 à 1791.

Né le 15 janvier 1756 à Sorcy, il commença ses fonctions en septembre 1788 après avoir obtenu en 1784 ou en 1785 le grade de bachelier en théologie à l’université de Nancy. (Doué de beaucoup d’aménité et du don de la parole, il avait commencé à remettre un peu d’ordre dans cette paroisse, mais la révolution arrêta son zèle et ses progrès). Ayant refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé, il quitta la cure en janvier 1791 ; le directoire du district de Bar-le-Duc le déclara déchu de sa place et convoqua pour le 13 mars les électeurs qui procédèrent à l’élection de son successeur.
Absent du royaume et insermenté, le curé Desandré fut inscrit dans le département de la Meuse, sur la liste des émigrés du 1 juillet 1793, et sur la liste spéciale des prêtres déportés des 19 floréals an II. Rayé de la liste des émigrés par arrêté du 5 pluviôse an IV, il fut amnistié le 10 germinal an XI (ayant échappé aux fureurs de la persécution).

Le 4 novembre 1801, prêtre curé de la dite paroisse, il officia au mariage de Marie Joséphine Claudot, fille du dernier seigneur de Robert-Espagne, avec Hermann Graultz, la rédaction de l’acte collationné sur les registres de la fabrique est une preuve de sa fidélité à la royauté et à l’église romaine. 
Lors de la restauration du culte catholique en 1803, il fut appelé à la cure de Billy-sous-Mangienne, transféré à celle de Montiers-sur-Saulx en 1806, et nommé curé archiprêtre de
Commercy en 1816.


L’abbé MAYEUR desservait la paroisse de Robert-Espagne en 1791.


Curés constitutionnels.


 FERY Jean Baptiste, prêtre de 1791 à 1810.
Elu curé constitutionnel par 147 citoyens actifs de Robert-Espagne et ordonné par l’évêque schismatique de Verdun, il commença ses fonctions au début du mois d’avril 1791, parut d’une piété solide, mais fut contraint de cesser ses fonctions en nivôse an II.
 Les registres de l’état civil de Robert-Espagne nous apprennent que le 25 floréal an II (Jean-Baptiste Féry, ci-devant curé de Robert-Espagne, âgé de 43 ans, demeurant actuellement à Bar-sur-Ornain, fils de Claude Féry, laboureur et de Margerite Petitgerard, domiciliés à Brabant, et Marguerite Arrabour de Mussey prétendaient faire rédiger par devant l’officier public de Bar, l’acte de leur mariage).
Il se retira à Brabant son village natal, où il mourut misérablement vers l’an 1810.


Curés pendant la fermeture des églises.

Les archives de la fabrique mentionnent le nom de quelques prêtres qui exercèrent les cérémonies culturelles chez les habitants de Robert-Espagne pendant la tourmente révolutionnaire.


                                                DRIVON Claude, était religieux Franciscain, gardien du couvent de Rembercourt-aux-Pots en 1790, recueilli par la paroisse de Robert-Espagne à laquelle il avait demandé asile, il y exerça le culte en l’an III (3 floréal) ; En l’an IX ; cassé par la vieillesse et par ses infirmités, il fut en 1803 admis à l’hôpital de Bar, où il mourut à l’âge de 96 ans. Il était né le 31 juillet.


 MECURSON, prêtre de Bar-le-Duc le 3 ventôse III.


LAURENT, prêtre catholique de la paroisse St. Antoine de Bar (28 octobre 1799).



RICHELOT.



DOQUE BARBIER.

Prêtre de Robert-Espagne pendant l’état provisoire du clergé. (20 octobre 1802).



CURÉS CONCORDATAIRES. (1803-1905).


HIERARD Claude, prêtre du 21 janvier 1803 au 26 décembre 1823.
Nommé curé de Robert-Espagne, le 1er pluviôse an XI (21 janvier 1803) il arriva dans cette paroisse vers le 23 février.
A son arrivée, il trouva l’église délabrée et privée de tout ornement ; par bonheur, il était muni de son calice et de quelques linges d’église.
Ses premiers soins se portèrent vers les réparations les plus urgentes ; et sa générosité suppléant au peu de volonté des administrateurs de la commune de l’an XII : il obtint que l’autel fût reconstruit en pierre de Savonnières et pourvut à l’achat de différents ornements (chandeliers, croix, bannières etc.).
En 1808, la commune fit l’acquisition d’une cloche qu’elle reçut l’année suivante. En 1814 et 1815, il desservit la paroisse de Trémont-sur-Saulx, occupée aussi par les cosaques ; le pont de Renesson n’étant pas encore construit, il fallait absolument passer par le pont allant à la Petit Beurey, traverser le parc d’artillerie russe toujours plein d’ouvriers et de soldats, lesquels se montrèrent à la fois polis et respectueux.
Dans l’église quelque peu embellie par ses donations, entre autres les quatre tableaux actuels représentant diverses circonstances de la vie de St. François d’Assise, et provenant de l’abbaye des capucins de Commercy, à la dévastation de laquelle ils échappèrent en 1793. Ses quatre tableaux paraissent être des très bonnes peintures, dont l’auteur est inconnu.
Sa parole éloquente fut peu écoutée ; aussi se plaignit-il des 1822 (du désordre sans cesse croissant) et principalement des mariages civils, œuvre de la constituante.
Devenu presque aveugle et attristé par ces malheurs, il mourut le 26 décembre 1823.

Sur le mur, à droite de l’entrée de l’église, on peut lire cette épitaphe,
« Ci-gît le corps du vénérable prêtre Claude Hiérard
   Premier curé de cette paroisse à la restauration du culte catholique
         Entré le 23 février 1803 et décédé le 26 de décembre 1823

                                       Priez Dieu pour lui ».

                                      
                
Photo Michel Rampont 29/08/2016.




DONJEAN Nicolas Evre, prêtre de 1825 à 1826.


ZELER Nicolas Martin, prêtre de 1827 à 1837.


LABBE Pierre Joseph, prêtre de 1837 à 1851.


FRANCOIS Paul Victor, prêtre de 1851 à 1861.



PETITJEAN Jean baptiste, prêtre de 1861 à 1875.
Nommé doyen de Stenay le 12 juin 1875.


FELIX Hippolyte, prêtre de 1875 à 1900.
Ancien aumônier de l’école normale d’instituteurs de Commercy.


TOUPOT Jules Edmond, prêtre de 1900 à 1927.
Né à Longchamps-sur-Aire en 1857, curé lors de la séparation des églises et de l’état (lois du 9 déc. 1905) décédé en 1927 et inhumé à Robert-Espagne.


WUILLAUME Ernest Charles, prêtre de 1927 à 1931
Décédé à St. Maurice-sous-les-Côtes.


GUERIN Charles Joseph, né en 1879, prêtre de 1931 à 1935
Inhumé à Robert-Espagne.


CHAMBRY Firmin Edmond, né à Mognéville le 2 juin 1881 décédé à Bar-le-Duc le 25 octobre 1946, prêtre de Robert-Espagne de 1935 à 1943.
Décédé doyen d’Ancerville.









Abbé Denis BRICLOT
1943-1945

Venant de Robert-Espagne l’abbé Briclot exerça successivement son ministère à Vignot, Boncourt, puis Sorcy qu’il quitta pour la paroisse de Saint-Sauveur à Verdun. A l’aumônerie l’hôpital de Commercy, il succéda au chanoine Delawœvre.

L’abbé Briclot était présent en son presbytère  à Robert-Espagne le 29 août 1944  quand les Allemands ont  massacrés 51 hommes du village.

Son presbytère a été incendié avec les ¾ du village.


Le presbytère était à droite de la rue qui menait à l'église.

Il est le co-auteur du livre avec Monsieur Jean VILLIERS
« Le Martyre de trois villages Meusiens »

     Il est décédé le 10/02/1992 et inhumé à Fromezey.






Abbé LEFORT Pierre

Prêtre de 1945 à 1955.

Né le 15 octobre 1914
Décédé le 06 octobre 2011 à l’âge de 97 ans à Verdun, ou il était en retraite. 



Abbé MEDARD Roger

1955-1962

Né en 1920, il est ordonné prêtre le 24 avril 1943 aux côtés de Lucien Aubert son successeur à Robert-Espagne.
 Il est tout d’abord vicaire à Ligny-en-Barrois, puis à Lavallée, Trémont-sur-Saulx, Robert-Espagne, Belleville, Commercy, et Verdun où il assure les fonctions d’aumônier diocésain du secours catholique, mais aussi celle d’archiviste et historien du diocèse. Il est décédé le 13 octobre 2000.




Abbé AUBERT Lucien

1962-1986

Né le 20 octobre 1920 à Ligny en Barrois, décédé à Robert-Espagne le 19 mai 1986, il avait été ordonné prêtre en 1943 après des études au séminaire de Verdun.

Après avoir exercé son sacerdoce pendant seize ans sur les communes d’Erize-la-Brûlée, Seigneulles et Rosne, il à la charge des ouailles de Robert-Espagne, Beurey, et Trémont.

Il a été Inhumé à Robert-Espagne.





Abbé Roland ADNOT
1986-1987

Du doyenné d’Ancerville.
Administre la paroisse de 1986 à 1987, dans l’attente d’une nouvelle nomination.






Abbé L’HONORE André

Prêtre de Robert-Espagne de 1987-1992.
.
                           Ancien professeur de l’école Saint Louis de Bar le Duc.






Abbé DIDIER Gérard

Prêtre de Robert-Espagne de 1992-1999

Natif de Vagney, où il avait vu le jour le 3 mai 1923. Après des études effectuées au séminaire de Verdun, il est ordonné prêtre, et est alors nommé curé à Chaumont-sur-Aire, puis successivement à Houdelaincourt et Mandre-en-Barrois.
C’est en 1970 qu’il s’installa dans le Val des couleurs, plus précisément à Pagny-la-Blanche Côte. Quelques années plus tard il aura en plus en charge, Goussaincourt, Burey-la-Côte, Taillancourt et Montbras. Sa grande disponibilité, son ouverture d’esprit et son humanisme feront qu’il sera vite «adopté» par les fidèles du secteur. A Pagny-la-Blanche Côte, l’abbé Didier sera même secrétaire de mairie.
En 1992 il sera nommé à Robert-Espagne, et c’est dans ce village en 1998 qu’il fêtera son jubilé, marquant ses 50 années de sacerdoce, la cérémonie s’est déroulée dans une ambiance amicale et émouvante, Mgr. Herriot, Evêque de Verdun, a communiqué sa bonne humeur et sa joie de vivre.     Pour l’évêque du diocése, «c’est une joie de vous revoir pour fêter votre prêtre ordonné il y a 50 ans. Je salue Gérard, son frère Laurent, prêtre lui aussi que je n’avais pas vu depuis 44 ans, et l’ami de Gérard, l’abbé Hany, je remercie ces jeunes et ces enfants présents aujourd’hui qui sont la preuve vivante de la communauté».
L’abbé Didier a été obligé de prendre sa retraite en 1999, poussé par certaines personnes qui, petit à petit ont pris sur lui de l’autorité et l’ont ainsi (aidé) à quitter son presbytère ! Depuis nous d’avons plus de Prêtre logeant à Robert-Espagne.
                                                          
Il s’est retiré alors à Maxey-sur-Vaise, où il bénéficiait de la précieuse aide de Geneviève. Malgré son âge l’abbé Didier continuait encore à rendre service au Val des couleurs, en animant de nombreuses cérémonies. Il est décédé à Bar-le-Duc en 2004, l’âge de 81 ans, il est inhumé à Maxey-sur-Vaise. 





Abbé BERTON Michel

Il officie à Robert-Espagne 1999-2003.



FILANGA KIKASSA Valentin (Prêtre Africain),

2003-2006
Arrivé d’Idiofa de la république Démocratique du Congo.

 Il était chargé de six paroisses. Il logeait à Bar le Duc.








Abbé SERMÉ Michel (prêtre Africain).

Arrivé le1eraoût 2006, du Burkina Fasso il est nommé au service de la paroisse Saint-Maxe-du-Barrois. Il réside au presbytère Notre-Dame de Bar-le-Duc.

Il a célébré une messe d’adieux à la paroisse le dimanche 28 Juin 2011, il est reparti au Burkina Fasso pour exercer son nouveau ministère.





L'Abbé Jean-Pierre GUERY

Né à Vaucouleurs après des études séminaire de Glorieux puis le grand à Nancy et à Metz avant son ordination en 1972 à Verdun.

C’est à Bar-le-Duc, en 1972 qu’il débuta son apostolat comme vicaire de la paroisse Notre-Dame.

Nommé curé modérateur de Bar le Duc en 2008 par l’Évêque de Verdun, François Maupu.

L’Abbé Jean-Pierre officie bien souvent à Robert-Espagne.



      Un vitrail de l'égilse.





FRAICHE Jean-Pierre 2015.






3 Sages-Femmes, Médecins et Pharmaciens








                              Les Sages-femmes

                 Dans l'ancien temps, les sages-femmes étaient  appelées "matrone". Comme ces femmes avaient l'occasion de donner le baptême, que leur élection était suivie d'un serment sur les Evangiles, leurs noms sont souvent notés dans les registres paroissiaux.


Mme REMY Anne : Exerçait en 1756.

Mme MUNEREL J. : Exerçait en 1772.

Mme SIMONNET Marie Madeleine a exercé de 1805 à 1830.

Mme TRICHOT Catherine de Trémont-sur-Saulx pratique un accouchement en 1820.

Mme MICHAUT Catherine a exercé de 1831 à 1874.

Mme HONORE Rosine de Beurey-sur-Saulx remplaçante de 1875 à 1877.

Mme HIRCQ Berthe Pélagie : Exerçait en 1877, 1900 et 1922.

Mlle PIERROT  de Beurey-sur-Saulx pratique un accouchement en 1921.

Mme GUERIN née HUSSON : Exerçait en 1936.

Mme PETITJEAN : Exerçait avant 1939.

Mme WARNANT : née RENARD Simone : Exerçait en 1939, elle a encore pratiqué un accouchement en 1961.





Bien souvent les médecins mettaient au monde les enfants chez les habitants. Maintenant et depuis

début 1960, les accouchements s'effectuent majoritairement dans les maternités.








                                        Les Médecins


Dr. ROGET Fr. : Avait la fonction de maître chirurgien en 1740.

Dr. RENAUD : Augustin Gustave 1823-1885 Exerçait en 1878.

Dr. PISSOT Emile : 1859/1932. Médecin en 1926 à Robert-Espagne. Marié à Marie Louise Heuillon le 20/04/1885 à Sommelonne.

Dr. FLORENTIN René : 1869-1938. Mobilisé le 2 août 1914. chef du service médicale du fort du camp des Romains, au dessus de Saint-Mihiel dans le département de la Meuse. Fait prisonnier le 25 septembre 1914 et interné à Ingolstadt (Bavière) jusqu'au 20 juillet 1915. Rapatrier et affecté à l'hôpital militaire de Châlons-sur-Marne pendant six mois - Désigné ensuite par la Préfecture et l'autorité militaire pour assurer le service médical de la population civile du canton d'Ancerville (55) jusqu'à sa démobilisation le 25 décembre 1918 - Nommé major de 2eme classe (capitaine) - décoré de la Croix de guerre, et fait Chevalier de la Légion d'honneur le six février 1922. (Décret du 19 janvier 1922)
Médecin avant et après 14-18, il l'était encore en 1934. Chargé des société de secours mutuels de Robert-Espagne et de Lisle-en-Rigault, dans lesquelles, en toute circonstances, il fait preuve de philanthropie et de désintéressement. Médecin très apprécié et très estimé de toute la population de la région. Il crée la consultation des nourrissons de Robert-Espagne en 1907, ce qui lui a valu une médaille de bronze, la rosette d'officier de l'instruction Publique et une lettre de félicitations du Ministre de l'hygiène. Les soins du docteur Florentin, pour la consultation des nourrissons sont gratuites. Il soigne gratuitement les gendarmes et leur famille depuis 1906 ainsi que les instituteurs et institutrices de Robert-Espagne. Préfet de la Meuse le Promotion du 2eme semestre 1921.

Marié à Marie Staub, ils ont eu deux enfants, Pierre 1900-1987. Auteur dans sa jeunesse du (Canard Espagnol). Il fut Professeur Honoraire à la Faculté de Médecine et Centre Régional de Radiothérapie de Nancy. 
Et Paul, dont la maman, est décédée en le mettant au monde en 1909.
Marié en seconde noces à Marie Claire Scherer née à Bar-le-Duc le 16/03/1871, fille de Victor Scherer et Marie Clémence Delacourt. Marie Claire Scherer était mariée en 1er noces à Louis Théophile Léchaudel. C'est Marie Claire qui fait construire le Château "le Ralliement".



Dr. MERCENIER Jacques : 1909/1977. Marié à Marie Thérèse Mariez,   Figure comme médecin sur le recensement de 1936 à Robert-Espagne, ils quittent Robert-Espagne après la tragédie du 29 août 1944.


Dr. KREDMAM :


Dr. PHASAHKAS :


Dr. PERDUCAT Armand : Exerça de 1952-1978.


Dr. LUCQUIN : Exerçait avec le Dr.Gauthier. Il quitte R-Esp en 2008 pour s'occuper des pompiers de la caserne de Fains-les-Sources.


Dr. GAUTHIER :





                                 Les Pharmaciens



M. BLANCHARD François 1865-1933 : Pharmacien au recensement de 1926 décédé en 1933, inhumé à Robert-Espagne.

M. DENIS Maurice : de 1933 à 1948.

M. ROBIN Pierre 1922-2009 : A tenu seul la pharmacie de 1948 à 1986.

M. ROBIN Pierre associé avec Mme. BOYEZ de 1986 à 1989. 

Mme. BOYEZ associée avec Mme. DAUBLAIN Marie de 1989 à fin 2019. 

Mme. GEORGE Marie : Débute en janvier 2020.