La place de Verdun
ROBERT-ESPAGNE
La vie du village, son patois et son argot.
La vie du village, son patois et son argot.
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1 Un devoir de mémoire.
Le devoir de mémoire, c’est rappeler le
souvenir et célébrer le sacrifice des martyrs et des héros ! C'est ce
que j'ai fait avec mon ami Yves Vinot (trop tôt disparu) sur le blog
"HOMMAGE AUX MARTYRS DE LA VALLÉE DE LA SAULX".
Mais rappeler les us et coutumes ou le parler
de nos anciens, est un autre genre de devoir de mémoire, bien moins important
c’est sûr !
Avec Yves Vinot, nous avons également mis en ligne le blog le "Canard-Espagnol" écrit par Pierre FLORENTIN, il était fils du docteur René FLORENTIN qui exerçait à Robert-Espagne. Pierre a rédigé un journal dans les années de la guerre 14-18 et un peu plus tard, il y narrait les cancans et les on dit qui couraient dans le village. C'est aussi un autre l'exemple de devoir de mémoire que de faire connaître ce petit journal.
Pour voir ces deux blogs, cliquez ci-contre
sur les vignettes dans la colonne à droite.
En premier, j’ai osé rassembler ici, le patois
et l’argot dont j’ai entendu parler chez moi et dans mon village quand j’étais
jeune, il y a déjà très longtemps !
Les natifs du village le pratiquaient
couramment ce langage, d’autres ne le parlaient pas, certaines des personnes
venues d’ailleurs apportaient avec elles leur patois, le mélange des deux,
compliquait considérablement les choses, c’est peut-être une des raisons de la disparition
de cet idiome !?
Vous voudrez bien me pardonner l’orthographe
de ce patois et argot. J’ai connu une personne d’un village voisin qui avait
commencé à écrire un recueil sur le patois parlé dans sa commune, l’orthographe
de ce langage a été pour lui un obstacle, il a abandonné son travail, (c’est
dommage) !
Je me suis rapproché le plus possible de
l’orthographe française, cela permet de mieux identifier les termes et facilite
considérablement la compréhension. C’est ce que l’on appelle, l’orthographe
« francisée ».
Il y a dans notre pays bien plus de cent
cinquante patois français qui ont chacun leur petite littérature, favorisée
aujourd’hui par le mouvement régionaliste.
Définition du patois : parfois péjoratif. Parler essentiellement oral, pratiqué dans une
localité ou un groupe de localités, principalement rurales souvent avec
une connotation dépréciative.
Définition de l’argot : Langage ou vocabulaire particulier, qui se crée à l’intérieur de
groupes sociaux ou sociaux professionnels déterminés et par lequel l’individu
affiche son appartenance au groupe .
J'espère que ce blog attisera votre
curiosité et qu'il vous plaira. Vous pourrez y laisser des commentaires, ou des
remarques constructives sur le livre d'Or.
Bonne lecture !
Les commentaires d'anonymes, désobligeants et hors sujet ne seront pas validés. La modération des commentaires étant activée, leur parution peut prendre quelque temps.
2 Le monument aux Morts.
Monsieur André
Maginot plusieurs fois ministre de la République a présidé la cérémonie aux
côtés de Léon Rogier, le maire du village.
M. Léon
Rogier , Conseiller d’arrondissement du canton de Bar-le-Duc, président
d’honneur de la Société de tir et de la fanfare du village, chef de bataillon
de reserve, officier de la Légion d’honneur et il avait reçu la croix de
guerre.
C’est madame
Lucie Bougnol, qui conçut et réalisa le monument au début de l’année 1925. Il
est de granite brut des Vosges, Il se compose d’une stele assez élevée, sa face
antérieure porte une statue allégorique, « la Gloire jetant des lauriers ».
Les côtés, décorés eux aussi d’allégories, présentant un soldat marchant au
combat, figurant le sacrifice, puis une jeune femme qui pleure parmi les croix
de bois : c’est le deuil. Enfin sont gravés dans la pierre les noms des
cinquante et un morts de Robert-Espagne (1).
Le jour de
l’inauguration, était aussi présent avec les habitants, le conseil municipal de
Robert-Espagne, M. Charles Magny, préfet de la Meuse, M. Pol Chevalier sénateur
de la Meuse, conseiller général du canton de Bar-le-Duc, M. Mayaux président du
conseil d’arrondissement, premier adjoint au maire de Bar-le-Duc, M. René
Léchaudel président des anciens combattants du village.
Dans la
matinée, l’abbé Toupot célébra un service funèbre à l’église, puis les invités
prirent place au banquet.
À 13 heures,
avant de se rendre au monument, M. Maginot remit son drapeau à la nouvelle
section des anciens combattants, groupant les communes de Robert-Espagne,
Trémont-sur-Saulx, et environs. Cette courte et impressionnante cérémonie se
déroula devant la mairie.
Puis un
cortège se forma qui, réunissant derrière la fanfare la section des A.C., les vétérans
de 1870, le conseil municipal et les autorités militaires et religieuses, se
rendit au monument.
M. Rogier
ouvre la série des discours, il remercie les généreux souscripteurs, il fait
l’éloge du grand Meusien André Maginot, remercie toute l’assemblée de sa
présence. M. Lucie Bougnol, qui conçut et réalisa le monument, reçois encore
les éloges et les remerciements du maire, qui voit en cette oeuvre toute l’âme,
tout le cœur de l’artiste. Puis M. Le maire parle des morts, de ces enfants de
la commune qui seront l’exemple des générations futures; il traduit avec
émotion les sentiments de l’assistance, qui l’applaudit chaleureusement.
M. René
Lechaudel, président des anciens combattants succède à M. Rogier, il rappelle l’héroïsme
de ses compagnons d’armes, leurs souffrances, leur sacrifice, leur mort
glorieuse et en souvenir de ces héros, il fait auprès de ses camarades un appel
pressant à l’union, il termine son discours en disant que ce sera avec une enthousiaste
fierté que nous nous associerons à nos populations, dans toutes les
manifestations qui auront pour objet de rendre hommage à nos vaillants
camarades qui, avant de mourir et par leur mort même ont coopéré à la grandeur
de notre belle Patrie.
Puis, M.
Michelet, ancien instituteur et président de la société de tir de Robert-Espagne
vient saluer ceux de ses anciens élèves dont cette pierre symbolisera la
mémoire. Il dépose au pied du monument la palme offerte par l’Amicale des
anciens élèves de l’école.
M. Charles
Magny, préfet de la Meuse apporte aux héros que l’on fête en ce jour, l’hommage
du gouvernement de la République. Il fait lui aussi appel à l’union de tous les
Français dont les énergies doivent être tendues vers un but commun, sauver et
relever la France si meurtrie par la guerre que malgré sa victoire ; sept
ans après la tourmente, elle n’a pas encore retrouvé sa rayonnante vitalité.
Enfin se lève
M. Maginot, très acclamé par une foule très dense qui se pressait autour du
monument, l’ancien ministre de la République sut exalter les qualités des
soldats de la France, glorifier le sacrifice des Vaillants tombés au champ d’Honneur
et rappeler quels devoirs incombaient aux survivants. Il montra comment l’union
de tous avait forcé la victoire à couronner nos drapeaux. Il montra combien
encore l’union rompue par quelques-uns était aujourd’hui nécessaire pour finir
l’oeuvre des morts.
« La
paix, à l’heure présente est encore loin d’être une réalité. Nos soldats sont
encore obligés, au Maroc et en Syrie, de verser leur sang pour défendre les droits
et l’honneur de la France. Les guerres dont nous pensions avoir épuisé le fléau
sévissent encore, en dépit d’une volonté pacifique dont nous sommes souvent
trop seuls à multiplier les preuves ».
« Devant
ce monument élevé aux vaillants enfants de Robert-Espagne qui nous ont légué un
si grand exemple, jurons de rester fidèles à leur volonté et à leurs
espérances. Soyons unis comme ils l’ont été. Pour la Patrie, pour la République
dont les destinées pour nous se confondent et que nous chérissons d’un égal
amour, pour la victoire qui nous a coûté si cher et dont nous ne voulons pas
être spoliés, écoutons les voix qui montent des tombes sacrées. C’est l’âme de
la France qui nous parle et nous dicte notre devoir ».
« Une
fois de plus, Français, répondons à son appel et serrons les rangs pour
défendre l’intérêt national en péril ».
« Dans
la paix comme dans la guerre, le salut et la victoire sont à ce prix »
La
Marseillaise, exécutée par la fanfare, religieusement écoutée par l’assistance,
termina cette cérémonie du souvenir sur un souffle d’héroïsme et de gloire,
hommage à ceux qui a l’appel de la Patrie en danger, saisirent sans hésitation
les armes salvatrices avec lesquelles ils luttèrent et tombèrent pour le salut
commun.
1/
Depuis l’inauguration, le nom d’un enfant du village est gravé sur une plaque
de marbre scellée sur le monument, il est tombé aux combats au Liban lors du
conflit du levant 1919-1925. Puis des noms de soldats et résistants tombés lors
de la guerre 1939-1945 sont gravés sur d’autres plaques de marbres, elles aussi
scellées sur le monument.
3 Les prêtres de Robert-Espagne au fil des ans.
Les prêtres de Robert-Espagne au fil des
ans.
Patron Saint Louvent fêté le 22 octobre.
Le curé de Robert-Espagne demeurait près de l’église et du
cimetière dans ce presbytère, considérablement modifié ; cette vieille
demeure aux murs épais, aux grandes fenêtres closes par des barreaux comme
celles d’une prison, était sans aucun doute la maison la plus ancienne du
village, elle fut détruite le jour de la tragédie du 29 août 1944.
RAIMONDO, prêtre en 1163.
Prêtre de Robert-Espagne, cité dans une charte de Henri,
Evêque de Toul qui approuve la fondation et la dotation de Jeand’heurs, confère
divers autels à cette maison et loue les bienfaits des donateurs.
VILLERS Gilles, prêtre en 1470.
BOUCQUET Guillaume, prêtre en 1569-1583.
Dont les fonctions curiales sont révélées
par des obits passés en 1569-1572-1578, fut député du clergé pour la
réformation de la coutume de Bar en octobre 1579.
LAURENT Jean, prêtre en 1588.
Dénommé dans un obit du 15 mars 1588.
Nicolas du
PLATEAUX, prêtre en 1596-1600
Cité dans le calendrier obituaire.
Mathieu le MONDE, prêtre en octobre 1600.
COUSIN
Maximilien, prêtre de 1601 à 1634.
Cité dans le calendrier obituaire.
LEPAIGE Jean, prêtre en 1634.
RICHARD Edme, prêtre
vers 1640 à 1665.
Qui le 20 août 1642 réclama aux religieux de Jeand’heurs
sa portion congrue.
NEVEUX George, prêtre en
1666.
LAURENT F. prêtre
d’octobre 1666 à mars 1668.
Nicolas de VAUX, prêtre d’avril 1668 à 1669.
Prêtre curé de Beurey, doyen de Robert-Espagne.
Messire Rémy de
MAROLLE, prêtre de 1669 à 1704.
D'une famille noble mentionnée maintes fois sur les
registres de l’état civil, résigna ses fonctions en 1704, étant tombé en
enfance par caducité ; décédé le 19 décembre 1714, âgé de 78 ans, victime
de sa chute dans le feu, il fut inhumé dans l’église paroissiale qu’il avait
servie avec distinction.
LAGABBE Pierre, prêtre de
1704 au 5 mai 1746 date de sa mort à l’âge de 70 ans.
Curé et doyen, gouverna dit le curé Hierard en 1822 (cette
paroisse avec beaucoup d’édification et un zèle vraiment apostolique) le 6 juin
1734, il accorda au prêtre de Trémont la
permission de baptiser en son église, Claude Dalichampt, de la paroisse de
Trémont dont les fonts baptismaux étaient interdits. Pendant sa maladie et
jusqu’au 1er. novembre 1746, la paroisse fut desservie par le
Vicaire Jouin.
CHOPPIN Jean Antoine, prêtre de 1746 à 1747.
Contrarié par
Jean-Baptiste Debrye qui obtint ses lettres de provisions pour la cure le 28
janvier 1747, il finit par lui résigner sa paroisse.
DEBRYE Jean baptiste, prêtre du 23 février 1747 au 17 août 1788.
Installé dans ses
fonctions curiales il fut (Père des veufs et des orphelins, le pacificateur des
querelles, l’arbitre de ses paroissiens dans leur procès, il mit beaucoup de
zèle à les accommoder. Malgré ce zèle cependant, et ses autres excellentes
qualités, les mœurs ne laissèrent pas dégénérer sous son administration, parce
que l’ancienne église menaçant ruine fut interdite) Pendant près de 20 ans, jusqu’à la reconstruction de l’église en 1775, les offices religieux furent
célébrés dans la maison de l’école.
Dans ces travaux (il se fatigua trop, et depuis ce
temps-là, sa santé commença à chanceler et ses forces à diminuer, heureux si
une foi vive eut pénétré les cœurs, côme le désir de revoir une église activois
les bras.
Habitués à rester à la maison ou dans les rues pendant les
offices divins, il ne fut plus possible de faire rentrer le grand nombre des
hômes à l’église. On eu recours en vain au bras séculier. Monsieur le curé,
dont le bras étoit encore nerveux et redoutés, sortoit quelquefois de l’église, alloit
les chercher, les poussoit devant lui, tout cela n’y fit rien. Il n’eut plus la
consolation de voir son église fréquentée les jours du dimanche, et il mourut
le 17 août 1788 âgé de 62 ans, après avoir gouverné cette paroisse 41 ans) il
était né à Bar en l’an 1726.
DESENDRE Jean-Pierre, prêtre de 1788 à 1791.
Né
le 15 janvier 1756 à Sorcy, il commença ses fonctions en septembre 1788 après
avoir obtenu en 1784 ou en 1785 le grade de bachelier en théologie à
l’université de Nancy. (Doué de beaucoup d’aménité et du don de la parole, il
avait commencé à remettre un peu d’ordre dans cette paroisse, mais la
révolution arrêta son zèle et ses progrès). Ayant refusé de prêter serment à la
constitution civile du clergé, il quitta la cure en janvier 1791 ; le
directoire du district de Bar-le-Duc le déclara déchu de sa place et convoqua pour le
13 mars les électeurs qui procédèrent à l’élection de son successeur.
Absent du royaume et insermenté, le curé Desandré fut
inscrit dans le département de la Meuse, sur la liste des émigrés du 1 juillet
1793, et sur la liste spéciale des prêtres déportés des 19 floréals an II. Rayé
de la liste des émigrés par arrêté du 5 pluviôse an IV, il fut amnistié le 10
germinal an XI (ayant échappé aux fureurs de la persécution).
Le 4 novembre 1801, prêtre curé de la dite paroisse, il
officia au mariage de Marie Joséphine Claudot, fille du dernier seigneur de
Robert-Espagne, avec Hermann Graultz, la rédaction de l’acte collationné sur
les registres de la fabrique est une preuve de sa fidélité à la royauté et à
l’église romaine.
Lors de la restauration du culte catholique en 1803, il
fut appelé à la cure de Billy-sous-Mangienne, transféré à celle de Montiers-sur-Saulx en 1806, et nommé curé archiprêtre de
Commercy en 1816.
L’abbé MAYEUR desservait la
paroisse de Robert-Espagne en 1791.
Curés
constitutionnels.
FERY Jean Baptiste, prêtre de 1791 à 1810.
Elu curé constitutionnel par 147 citoyens actifs de
Robert-Espagne et ordonné par l’évêque schismatique de Verdun, il commença ses
fonctions au début du mois d’avril 1791, parut d’une piété solide, mais fut
contraint de cesser ses fonctions en nivôse an II.
Les registres de
l’état civil de Robert-Espagne nous apprennent que le 25 floréal an II
(Jean-Baptiste Féry, ci-devant curé de Robert-Espagne, âgé de 43 ans, demeurant
actuellement à Bar-sur-Ornain, fils de Claude Féry, laboureur et de Margerite
Petitgerard, domiciliés à Brabant, et Marguerite Arrabour de Mussey
prétendaient faire rédiger par devant l’officier public de Bar, l’acte de leur
mariage).
Il se retira à Brabant son village natal, où il mourut
misérablement vers l’an 1810.
Curés pendant
la fermeture des églises.
Les archives de la fabrique mentionnent le nom de quelques prêtres qui exercèrent les cérémonies culturelles chez les habitants de
Robert-Espagne pendant la tourmente révolutionnaire.
DRIVON
Claude, était religieux Franciscain, gardien du couvent de Rembercourt-aux-Pots
en 1790, recueilli par la paroisse de Robert-Espagne à laquelle il avait
demandé asile, il y exerça le culte en l’an III (3 floréal) ; En l’an
IX ; cassé par la vieillesse et par ses infirmités, il fut en 1803 admis à
l’hôpital de Bar, où il mourut à l’âge de 96 ans. Il était né le 31 juillet.
MECURSON, prêtre de Bar-le-Duc le 3 ventôse III.
MECURSON, prêtre de Bar-le-Duc le 3 ventôse III.
LAURENT, prêtre catholique de la paroisse St. Antoine de
Bar (28 octobre 1799).
RICHELOT.
DOQUE BARBIER.
Prêtre de Robert-Espagne pendant l’état provisoire du
clergé. (20 octobre 1802).
CURÉS
CONCORDATAIRES. (1803-1905).
HIERARD Claude, prêtre du
21 janvier 1803 au 26 décembre 1823.
Nommé curé de Robert-Espagne, le 1er pluviôse
an XI (21 janvier 1803) il arriva dans cette paroisse vers le 23 février.
A son arrivée, il trouva l’église délabrée et privée de
tout ornement ; par bonheur, il était muni de son calice et de quelques
linges d’église.
Ses premiers soins se portèrent vers les réparations les
plus urgentes ; et sa générosité suppléant au peu de volonté des
administrateurs de la commune de l’an XII : il obtint que l’autel fût
reconstruit en pierre de Savonnières et pourvut à l’achat de différents
ornements (chandeliers, croix, bannières etc.).
En 1808, la commune fit l’acquisition d’une cloche qu’elle
reçut l’année suivante. En 1814 et 1815, il desservit la paroisse de Trémont-sur-Saulx,
occupée aussi par les cosaques ; le pont de Renesson n’étant pas encore
construit, il fallait absolument passer par le pont allant à la Petit Beurey,
traverser le parc d’artillerie russe toujours plein d’ouvriers et de soldats,
lesquels se montrèrent à la fois polis et respectueux.
Dans l’église quelque peu embellie par ses donations,
entre autres les quatre tableaux actuels représentant diverses circonstances de
la vie de St. François d’Assise, et provenant de l’abbaye des capucins de
Commercy, à la dévastation de laquelle ils échappèrent en 1793. Ses quatre
tableaux paraissent être des très bonnes peintures, dont l’auteur est inconnu.
Sa parole éloquente fut peu écoutée ; aussi se
plaignit-il des 1822 (du désordre sans cesse croissant) et principalement des
mariages civils, œuvre de la constituante.
Devenu
presque aveugle et attristé par ces malheurs, il mourut le 26 décembre 1823.
Sur le mur, à droite de l’entrée de l’église, on peut lire
cette épitaphe,
« Ci-gît
le corps du vénérable prêtre Claude Hiérard
Premier curé de
cette paroisse à la restauration du culte catholique
Entré le 23
février 1803 et décédé le 26 de décembre 1823
Priez
Dieu pour lui ».
Photo Michel Rampont 29/08/2016.
DONJEAN Nicolas Evre, prêtre de 1825 à 1826.
ZELER Nicolas Martin, prêtre de 1827 à 1837.
LABBE Pierre Joseph, prêtre de 1837 à 1851.
FRANCOIS Paul Victor, prêtre de 1851 à 1861.
PETITJEAN Jean baptiste, prêtre de 1861 à 1875.
Nommé doyen de Stenay le 12 juin 1875.
FELIX Hippolyte, prêtre
de 1875 à 1900.
Ancien aumônier de l’école normale d’instituteurs de
Commercy.
TOUPOT Jules Edmond, prêtre de 1900 à 1927.
Né à Longchamps-sur-Aire en 1857, curé lors
de la séparation des églises et de l’état (lois du 9 déc. 1905) décédé en 1927
et inhumé à Robert-Espagne.
WUILLAUME Ernest Charles, prêtre de 1927 à 1931
Décédé à St. Maurice-sous-les-Côtes.
GUERIN Charles Joseph, né en 1879, prêtre de 1931 à 1935
Inhumé à Robert-Espagne.
CHAMBRY Firmin Edmond, né
à Mognéville le 2 juin 1881 décédé à Bar-le-Duc le 25 octobre 1946, prêtre de Robert-Espagne de 1935 à
1943.
Décédé doyen d’Ancerville.
Abbé Denis
BRICLOT
1943-1945
Venant de Robert-Espagne l’abbé Briclot
exerça successivement son ministère à Vignot, Boncourt, puis Sorcy qu’il quitta
pour la paroisse de Saint-Sauveur à Verdun. A l’aumônerie l’hôpital de
Commercy, il succéda au chanoine Delawœvre.
L’abbé Briclot était présent en son
presbytère à Robert-Espagne le
29 août 1944 quand les Allemands ont massacrés 51 hommes du village.
Son presbytère a été incendié avec les ¾ du
village.
Le presbytère était à droite de la rue qui menait à l'église.
Le presbytère était à droite de la rue qui menait à l'église.
Il est le co-auteur du livre avec Monsieur
Jean VILLIERS
« Le Martyre de trois villages
Meusiens »
Il
est décédé le 10/02/1992 et inhumé à Fromezey.
Abbé LEFORT
Pierre
Prêtre de 1945 à 1955.
Né le 15 octobre 1914
Décédé le 06 octobre 2011 à l’âge de 97 ans à Verdun, ou il
était en retraite.
Abbé MEDARD
Roger
1955-1962
Né en 1920, il est ordonné prêtre le 24 avril 1943 aux
côtés de Lucien Aubert son successeur à Robert-Espagne.
Il est tout d’abord
vicaire à Ligny-en-Barrois, puis à Lavallée, Trémont-sur-Saulx, Robert-Espagne,
Belleville, Commercy, et Verdun où il assure les fonctions d’aumônier diocésain
du secours catholique, mais aussi celle d’archiviste et historien du diocèse.
Il est décédé le 13 octobre 2000.
Abbé AUBERT
Lucien
1962-1986
Né le 20 octobre 1920 à Ligny en Barrois, décédé à
Robert-Espagne le 19 mai 1986, il avait été ordonné prêtre en 1943 après des
études au séminaire de Verdun.
Après avoir exercé son sacerdoce pendant seize ans sur les
communes d’Erize-la-Brûlée, Seigneulles et Rosne, il à la charge des ouailles
de Robert-Espagne, Beurey, et Trémont.
Il a été Inhumé à Robert-Espagne.
Abbé Roland ADNOT
1986-1987
Du doyenné d’Ancerville.
Administre la paroisse de 1986 à 1987, dans l’attente d’une
nouvelle nomination.
Abbé L’HONORE
André
Prêtre de Robert-Espagne de 1987-1992.
.
Ancien
professeur de l’école Saint Louis de Bar le Duc.
Abbé DIDIER
Gérard
Prêtre de Robert-Espagne de 1992-1999
Natif de Vagney, où il avait vu le jour le 3 mai 1923.
Après des études effectuées au séminaire de Verdun, il est ordonné prêtre, et
est alors nommé curé à Chaumont-sur-Aire, puis successivement à Houdelaincourt
et Mandre-en-Barrois.
C’est en 1970 qu’il s’installa dans le Val des couleurs,
plus précisément à Pagny-la-Blanche Côte. Quelques années plus tard il aura en
plus en charge, Goussaincourt, Burey-la-Côte, Taillancourt et Montbras. Sa
grande disponibilité, son ouverture d’esprit et son humanisme feront qu’il sera
vite «adopté» par les fidèles du secteur. A Pagny-la-Blanche Côte, l’abbé
Didier sera même secrétaire de mairie.
En 1992 il sera nommé à Robert-Espagne, et c’est dans ce
village en 1998 qu’il fêtera son jubilé, marquant ses 50 années de sacerdoce,
la cérémonie s’est déroulée dans une ambiance amicale et émouvante, Mgr.
Herriot, Evêque de Verdun, a communiqué sa bonne humeur et sa joie de
vivre. Pour l’évêque du diocése,
«c’est une joie de vous revoir pour fêter votre prêtre ordonné il y a 50 ans.
Je salue Gérard, son frère Laurent, prêtre lui aussi que je n’avais pas vu
depuis 44 ans, et l’ami de Gérard, l’abbé Hany, je remercie ces jeunes et ces
enfants présents aujourd’hui qui sont la preuve vivante de la communauté».
L’abbé Didier a été obligé de prendre sa retraite en 1999,
poussé par certaines personnes qui, petit à petit ont pris sur lui de
l’autorité et l’ont ainsi (aidé) à quitter son presbytère ! Depuis nous
d’avons plus de Prêtre logeant à Robert-Espagne.
Il s’est retiré alors à Maxey-sur-Vaise, où il bénéficiait
de la précieuse aide de Geneviève. Malgré son âge l’abbé Didier continuait
encore à rendre service au Val des couleurs, en animant de nombreuses
cérémonies. Il est décédé à Bar-le-Duc en 2004, l’âge de 81 ans, il est inhumé
à Maxey-sur-Vaise.
Abbé BERTON Michel
Il officie à Robert-Espagne 1999-2003.
FILANGA
KIKASSA Valentin (Prêtre Africain),
2003-2006
Arrivé d’Idiofa de la république
Démocratique du Congo.
Il
était chargé de six paroisses. Il logeait à Bar le Duc.
Abbé SERMÉ Michel (prêtre
Africain).
Arrivé
le1eraoût 2006, du Burkina Fasso il est nommé au service de la
paroisse Saint-Maxe-du-Barrois. Il réside au presbytère Notre-Dame de Bar-le-Duc.
Il a célébré une messe d’adieux à la
paroisse le dimanche 28 Juin 2011, il est reparti au Burkina Fasso pour exercer
son nouveau ministère.
L'Abbé
Jean-Pierre GUERY
Né à Vaucouleurs après des études séminaire de Glorieux
puis le grand à Nancy et à Metz avant son ordination en 1972 à Verdun.
C’est à Bar-le-Duc, en 1972 qu’il débuta
son apostolat comme vicaire de la paroisse Notre-Dame.
Nommé curé modérateur de Bar le Duc en 2008
par l’Évêque de Verdun, François Maupu.
L’Abbé Jean-Pierre officie bien souvent à
Robert-Espagne.
FRAICHE Jean-Pierre 2015.
3 Sages-Femmes, Médecins et Pharmaciens
Les Sages-femmes
Dans l'ancien temps, les sages-femmes étaient appelées "matrone". Comme ces femmes avaient l'occasion de donner le baptême, que leur élection était suivie d'un serment sur les Evangiles, leurs noms sont souvent notés dans les registres paroissiaux.
Mme REMY Anne : Exerçait en 1756.
Mme MUNEREL J. : Exerçait en 1772.
Mme SIMONNET Marie Madeleine a exercé de 1805 à 1830.
Mme TRICHOT Catherine de Trémont-sur-Saulx pratique un accouchement en 1820.
Mme MICHAUT Catherine a exercé de 1831 à 1874.
Mme HONORE Rosine de Beurey-sur-Saulx remplaçante de 1875 à 1877.
Mme HIRCQ Berthe Pélagie : Exerçait en 1877, 1900 et 1922.
Mlle PIERROT de Beurey-sur-Saulx pratique un accouchement en 1921.
Mme GUERIN née HUSSON : Exerçait en 1936.
Mme PETITJEAN : Exerçait avant 1939.
Mme WARNANT : née RENARD Simone : Exerçait en 1939, elle a encore pratiqué un accouchement en 1961.
Bien souvent les médecins mettaient au monde les enfants chez les habitants. Maintenant et depuis
début 1960, les accouchements s'effectuent majoritairement dans les maternités.
Les Médecins
Dr. ROGET Fr. : Avait la fonction de maître chirurgien en 1740.
Dr. RENAUD : Augustin Gustave 1823-1885 Exerçait en 1878.
Dr. PISSOT Emile : 1859/1932. Médecin en 1926 à Robert-Espagne. Marié à Marie Louise Heuillon le 20/04/1885 à Sommelonne.
Dr. FLORENTIN René : 1869-1938. Mobilisé le 2 août 1914. chef du service médicale du fort du camp des Romains, au dessus de Saint-Mihiel dans le département de la Meuse. Fait prisonnier le 25 septembre 1914 et interné à Ingolstadt (Bavière) jusqu'au 20 juillet 1915. Rapatrier et affecté à l'hôpital militaire de Châlons-sur-Marne pendant six mois - Désigné ensuite par la Préfecture et l'autorité militaire pour assurer le service médical de la population civile du canton d'Ancerville (55) jusqu'à sa démobilisation le 25 décembre 1918 - Nommé major de 2eme classe (capitaine) - décoré de la Croix de guerre, et fait Chevalier de la Légion d'honneur le six février 1922. (Décret du 19 janvier 1922)
Médecin avant et après 14-18, il l'était encore en 1934. Chargé des société de secours mutuels de Robert-Espagne et de Lisle-en-Rigault, dans lesquelles, en toute circonstances, il fait preuve de philanthropie et de désintéressement. Médecin très apprécié et très estimé de toute la population de la région. Il crée la consultation des nourrissons de Robert-Espagne en 1907, ce qui lui a valu une médaille de bronze, la rosette d'officier de l'instruction Publique et une lettre de félicitations du Ministre de l'hygiène. Les soins du docteur Florentin, pour la consultation des nourrissons sont gratuites. Il soigne gratuitement les gendarmes et leur famille depuis 1906 ainsi que les instituteurs et institutrices de Robert-Espagne. Préfet de la Meuse le Promotion du 2eme semestre 1921.
Marié à Marie Staub, ils ont eu deux enfants, Pierre 1900-1987. Auteur dans sa jeunesse du (Canard Espagnol). Il fut Professeur Honoraire à la Faculté de Médecine et Centre Régional de Radiothérapie de Nancy.
Et Paul, dont la maman, est décédée en le mettant au monde en 1909.
Marié en seconde noces à Marie Claire Scherer née à Bar-le-Duc le 16/03/1871, fille de Victor Scherer et Marie Clémence Delacourt. Marie Claire Scherer était mariée en 1er noces à Louis Théophile Léchaudel. C'est Marie Claire qui fait construire le Château "le Ralliement".
Dr. MERCENIER Jacques : 1909/1977. Marié à Marie Thérèse Mariez, Figure comme médecin sur le recensement de 1936 à Robert-Espagne, ils quittent Robert-Espagne après la tragédie du 29 août 1944.
Dr. KREDMAM :
Dr. PHASAHKAS :
Dr. PERDUCAT Armand : Exerça de 1952-1978.
Dr. LUCQUIN : Exerçait avec le Dr.Gauthier. Il quitte R-Esp en 2008 pour s'occuper des pompiers de la caserne de Fains-les-Sources.
Dr. GAUTHIER :
Les Pharmaciens
M. BLANCHARD François 1865-1933 : Pharmacien au recensement de 1926 décédé en 1933, inhumé à Robert-Espagne.
M. DENIS Maurice : de 1933 à 1948.
M. ROBIN Pierre 1922-2009 : A tenu seul la pharmacie de 1948 à 1986.
M. ROBIN Pierre associé avec Mme. BOYEZ de 1986 à 1989.
Mme. BOYEZ associée avec Mme. DAUBLAIN Marie de 1989 à fin 2019.
Mme. GEORGE Marie : Débute en janvier 2020.
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