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3 Les prêtres de Robert-Espagne au fil des ans.




Les prêtres de Robert-Espagne au fil des ans.



Patron Saint Louvent fêté le 22 octobre.


Le curé de Robert-Espagne demeurait près de l’église et du cimetière dans ce presbytère, considérablement modifié ; cette vieille demeure aux murs épais, aux grandes fenêtres closes par des barreaux comme celles d’une prison, était sans aucun doute la maison la plus ancienne du village, elle fut détruite le jour de la tragédie du 29 août 1944.


RAIMONDO, prêtre en 1163.
Prêtre de Robert-Espagne, cité dans une charte de Henri, Evêque de Toul qui approuve la fondation et la dotation de Jeand’heurs, confère divers autels à cette maison et loue les bienfaits des donateurs.


VILLERS Gilles,  prêtre en 1470.


BOUCQUET Guillaume, prêtre en 1569-1583.


Dont les fonctions curiales sont révélées par des obits passés en 1569-1572-1578, fut député du clergé pour la réformation de la coutume de Bar en octobre 1579.


LAURENT Jean, prêtre en 1588.
Dénommé dans un obit du 15 mars 1588.



Nicolas du PLATEAUX, prêtre en 1596-1600
Cité dans le calendrier obituaire.



Mathieu le MONDEprêtre en octobre 1600.



COUSIN Maximilien, prêtre de 1601 à 1634.
Cité dans le calendrier obituaire.



LEPAIGE Jean, prêtre en 1634.


RICHARD Edme, prêtre vers 1640 à 1665.
Qui le 20 août 1642 réclama aux religieux de Jeand’heurs sa portion congrue.


NEVEUX George, prêtre en 1666.


LAURENT F. prêtre d’octobre 1666 à mars 1668.


Nicolas de VAUX, prêtre d’avril 1668 à 1669.
Prêtre curé de Beurey, doyen de Robert-Espagne.


Messire Rémy de MAROLLE, prêtre de 1669 à 1704.

D'une famille noble mentionnée maintes fois sur les registres de l’état civil, résigna ses fonctions en 1704, étant tombé en enfance par caducité ; décédé le 19 décembre 1714, âgé de 78 ans, victime de sa chute dans le feu, il fut inhumé dans l’église paroissiale qu’il avait servie avec distinction.


LAGABBE Pierre, prêtre de 1704 au 5 mai 1746 date de sa mort à l’âge de 70 ans.
Curé et doyen, gouverna dit le curé Hierard en 1822 (cette paroisse avec beaucoup d’édification et un zèle vraiment apostolique) le 6 juin 1734, il accorda au prêtre de Trémont  la permission de baptiser en son église, Claude Dalichampt, de la paroisse de Trémont dont les fonts baptismaux étaient interdits. Pendant sa maladie et jusqu’au 1er. novembre 1746, la paroisse fut desservie par le Vicaire Jouin.


CHOPPIN Jean Antoine, prêtre de 1746 à 1747.
Contrarié par Jean-Baptiste Debrye qui obtint ses lettres de provisions pour la cure le 28 janvier 1747, il finit par lui résigner sa paroisse.



DEBRYE Jean baptiste, prêtre du 23 février 1747 au 17 août 1788.
Installé dans ses fonctions curiales il fut (Père des veufs et des orphelins, le pacificateur des querelles, l’arbitre de ses paroissiens dans leur procès, il mit beaucoup de zèle à les accommoder. Malgré ce zèle cependant, et ses autres excellentes qualités, les mœurs ne laissèrent pas dégénérer sous son administration, parce que l’ancienne église menaçant ruine fut interdite) Pendant près de 20 ans, jusqu’à la reconstruction de l’église en 1775, les offices religieux furent célébrés dans la maison de l’école.



Dans ces travaux (il se fatigua trop, et depuis ce temps-là, sa santé commença à chanceler et ses forces à diminuer, heureux si une foi vive eut pénétré les cœurs, côme le désir de revoir une église activois les bras.
Habitués à rester à la maison ou dans les rues pendant les offices divins, il ne fut plus possible de faire rentrer le grand nombre des hômes à l’église. On eu recours en vain au bras séculier. Monsieur le curé, dont le bras étoit encore nerveux et redoutés, sortoit quelquefois de l’église, alloit les chercher, les poussoit devant lui, tout cela n’y fit rien. Il n’eut plus la consolation de voir son église fréquentée les jours du dimanche, et il mourut le 17 août 1788 âgé de 62 ans, après avoir gouverné cette paroisse 41 ans) il était né à Bar en l’an 1726.


DESENDRE Jean-Pierre, prêtre de 1788 à 1791.

Né le 15 janvier 1756 à Sorcy, il commença ses fonctions en septembre 1788 après avoir obtenu en 1784 ou en 1785 le grade de bachelier en théologie à l’université de Nancy. (Doué de beaucoup d’aménité et du don de la parole, il avait commencé à remettre un peu d’ordre dans cette paroisse, mais la révolution arrêta son zèle et ses progrès). Ayant refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé, il quitta la cure en janvier 1791 ; le directoire du district de Bar-le-Duc le déclara déchu de sa place et convoqua pour le 13 mars les électeurs qui procédèrent à l’élection de son successeur.
Absent du royaume et insermenté, le curé Desandré fut inscrit dans le département de la Meuse, sur la liste des émigrés du 1 juillet 1793, et sur la liste spéciale des prêtres déportés des 19 floréals an II. Rayé de la liste des émigrés par arrêté du 5 pluviôse an IV, il fut amnistié le 10 germinal an XI (ayant échappé aux fureurs de la persécution).

Le 4 novembre 1801, prêtre curé de la dite paroisse, il officia au mariage de Marie Joséphine Claudot, fille du dernier seigneur de Robert-Espagne, avec Hermann Graultz, la rédaction de l’acte collationné sur les registres de la fabrique est une preuve de sa fidélité à la royauté et à l’église romaine. 
Lors de la restauration du culte catholique en 1803, il fut appelé à la cure de Billy-sous-Mangienne, transféré à celle de Montiers-sur-Saulx en 1806, et nommé curé archiprêtre de
Commercy en 1816.


L’abbé MAYEUR desservait la paroisse de Robert-Espagne en 1791.


Curés constitutionnels.


 FERY Jean Baptiste, prêtre de 1791 à 1810.
Elu curé constitutionnel par 147 citoyens actifs de Robert-Espagne et ordonné par l’évêque schismatique de Verdun, il commença ses fonctions au début du mois d’avril 1791, parut d’une piété solide, mais fut contraint de cesser ses fonctions en nivôse an II.
 Les registres de l’état civil de Robert-Espagne nous apprennent que le 25 floréal an II (Jean-Baptiste Féry, ci-devant curé de Robert-Espagne, âgé de 43 ans, demeurant actuellement à Bar-sur-Ornain, fils de Claude Féry, laboureur et de Margerite Petitgerard, domiciliés à Brabant, et Marguerite Arrabour de Mussey prétendaient faire rédiger par devant l’officier public de Bar, l’acte de leur mariage).
Il se retira à Brabant son village natal, où il mourut misérablement vers l’an 1810.


Curés pendant la fermeture des églises.

Les archives de la fabrique mentionnent le nom de quelques prêtres qui exercèrent les cérémonies culturelles chez les habitants de Robert-Espagne pendant la tourmente révolutionnaire.


                                                DRIVON Claude, était religieux Franciscain, gardien du couvent de Rembercourt-aux-Pots en 1790, recueilli par la paroisse de Robert-Espagne à laquelle il avait demandé asile, il y exerça le culte en l’an III (3 floréal) ; En l’an IX ; cassé par la vieillesse et par ses infirmités, il fut en 1803 admis à l’hôpital de Bar, où il mourut à l’âge de 96 ans. Il était né le 31 juillet.


 MECURSON, prêtre de Bar-le-Duc le 3 ventôse III.


LAURENT, prêtre catholique de la paroisse St. Antoine de Bar (28 octobre 1799).



RICHELOT.



DOQUE BARBIER.

Prêtre de Robert-Espagne pendant l’état provisoire du clergé. (20 octobre 1802).



CURÉS CONCORDATAIRES. (1803-1905).


HIERARD Claude, prêtre du 21 janvier 1803 au 26 décembre 1823.
Nommé curé de Robert-Espagne, le 1er pluviôse an XI (21 janvier 1803) il arriva dans cette paroisse vers le 23 février.
A son arrivée, il trouva l’église délabrée et privée de tout ornement ; par bonheur, il était muni de son calice et de quelques linges d’église.
Ses premiers soins se portèrent vers les réparations les plus urgentes ; et sa générosité suppléant au peu de volonté des administrateurs de la commune de l’an XII : il obtint que l’autel fût reconstruit en pierre de Savonnières et pourvut à l’achat de différents ornements (chandeliers, croix, bannières etc.).
En 1808, la commune fit l’acquisition d’une cloche qu’elle reçut l’année suivante. En 1814 et 1815, il desservit la paroisse de Trémont-sur-Saulx, occupée aussi par les cosaques ; le pont de Renesson n’étant pas encore construit, il fallait absolument passer par le pont allant à la Petit Beurey, traverser le parc d’artillerie russe toujours plein d’ouvriers et de soldats, lesquels se montrèrent à la fois polis et respectueux.
Dans l’église quelque peu embellie par ses donations, entre autres les quatre tableaux actuels représentant diverses circonstances de la vie de St. François d’Assise, et provenant de l’abbaye des capucins de Commercy, à la dévastation de laquelle ils échappèrent en 1793. Ses quatre tableaux paraissent être des très bonnes peintures, dont l’auteur est inconnu.
Sa parole éloquente fut peu écoutée ; aussi se plaignit-il des 1822 (du désordre sans cesse croissant) et principalement des mariages civils, œuvre de la constituante.
Devenu presque aveugle et attristé par ces malheurs, il mourut le 26 décembre 1823.

Sur le mur, à droite de l’entrée de l’église, on peut lire cette épitaphe,
« Ci-gît le corps du vénérable prêtre Claude Hiérard
   Premier curé de cette paroisse à la restauration du culte catholique
         Entré le 23 février 1803 et décédé le 26 de décembre 1823

                                       Priez Dieu pour lui ».

                                      
                
Photo Michel Rampont 29/08/2016.




DONJEAN Nicolas Evre, prêtre de 1825 à 1826.


ZELER Nicolas Martin, prêtre de 1827 à 1837.


LABBE Pierre Joseph, prêtre de 1837 à 1851.


FRANCOIS Paul Victor, prêtre de 1851 à 1861.



PETITJEAN Jean baptiste, prêtre de 1861 à 1875.
Nommé doyen de Stenay le 12 juin 1875.


FELIX Hippolyte, prêtre de 1875 à 1900.
Ancien aumônier de l’école normale d’instituteurs de Commercy.


TOUPOT Jules Edmond, prêtre de 1900 à 1927.
Né à Longchamps-sur-Aire en 1857, curé lors de la séparation des églises et de l’état (lois du 9 déc. 1905) décédé en 1927 et inhumé à Robert-Espagne.


WUILLAUME Ernest Charles, prêtre de 1927 à 1931
Décédé à St. Maurice-sous-les-Côtes.


GUERIN Charles Joseph, né en 1879, prêtre de 1931 à 1935
Inhumé à Robert-Espagne.


CHAMBRY Firmin Edmond, né à Mognéville le 2 juin 1881 décédé à Bar-le-Duc le 25 octobre 1946, prêtre de Robert-Espagne de 1935 à 1943.
Décédé doyen d’Ancerville.









Abbé Denis BRICLOT
1943-1945

Venant de Robert-Espagne l’abbé Briclot exerça successivement son ministère à Vignot, Boncourt, puis Sorcy qu’il quitta pour la paroisse de Saint-Sauveur à Verdun. A l’aumônerie l’hôpital de Commercy, il succéda au chanoine Delawœvre.

L’abbé Briclot était présent en son presbytère  à Robert-Espagne le 29 août 1944  quand les Allemands ont  massacrés 51 hommes du village.

Son presbytère a été incendié avec les ¾ du village.


Le presbytère était à droite de la rue qui menait à l'église.

Il est le co-auteur du livre avec Monsieur Jean VILLIERS
« Le Martyre de trois villages Meusiens »

     Il est décédé le 10/02/1992 et inhumé à Fromezey.






Abbé LEFORT Pierre

Prêtre de 1945 à 1955.

Né le 15 octobre 1914
Décédé le 06 octobre 2011 à l’âge de 97 ans à Verdun, ou il était en retraite. 



Abbé MEDARD Roger

1955-1962

Né en 1920, il est ordonné prêtre le 24 avril 1943 aux côtés de Lucien Aubert son successeur à Robert-Espagne.
 Il est tout d’abord vicaire à Ligny-en-Barrois, puis à Lavallée, Trémont-sur-Saulx, Robert-Espagne, Belleville, Commercy, et Verdun où il assure les fonctions d’aumônier diocésain du secours catholique, mais aussi celle d’archiviste et historien du diocèse. Il est décédé le 13 octobre 2000.




Abbé AUBERT Lucien

1962-1986

Né le 20 octobre 1920 à Ligny en Barrois, décédé à Robert-Espagne le 19 mai 1986, il avait été ordonné prêtre en 1943 après des études au séminaire de Verdun.

Après avoir exercé son sacerdoce pendant seize ans sur les communes d’Erize-la-Brûlée, Seigneulles et Rosne, il à la charge des ouailles de Robert-Espagne, Beurey, et Trémont.

Il a été Inhumé à Robert-Espagne.





Abbé Roland ADNOT
1986-1987

Du doyenné d’Ancerville.
Administre la paroisse de 1986 à 1987, dans l’attente d’une nouvelle nomination.






Abbé L’HONORE André

Prêtre de Robert-Espagne de 1987-1992.
.
                           Ancien professeur de l’école Saint Louis de Bar le Duc.






Abbé DIDIER Gérard

Prêtre de Robert-Espagne de 1992-1999

Natif de Vagney, où il avait vu le jour le 3 mai 1923. Après des études effectuées au séminaire de Verdun, il est ordonné prêtre, et est alors nommé curé à Chaumont-sur-Aire, puis successivement à Houdelaincourt et Mandre-en-Barrois.
C’est en 1970 qu’il s’installa dans le Val des couleurs, plus précisément à Pagny-la-Blanche Côte. Quelques années plus tard il aura en plus en charge, Goussaincourt, Burey-la-Côte, Taillancourt et Montbras. Sa grande disponibilité, son ouverture d’esprit et son humanisme feront qu’il sera vite «adopté» par les fidèles du secteur. A Pagny-la-Blanche Côte, l’abbé Didier sera même secrétaire de mairie.
En 1992 il sera nommé à Robert-Espagne, et c’est dans ce village en 1998 qu’il fêtera son jubilé, marquant ses 50 années de sacerdoce, la cérémonie s’est déroulée dans une ambiance amicale et émouvante, Mgr. Herriot, Evêque de Verdun, a communiqué sa bonne humeur et sa joie de vivre.     Pour l’évêque du diocése, «c’est une joie de vous revoir pour fêter votre prêtre ordonné il y a 50 ans. Je salue Gérard, son frère Laurent, prêtre lui aussi que je n’avais pas vu depuis 44 ans, et l’ami de Gérard, l’abbé Hany, je remercie ces jeunes et ces enfants présents aujourd’hui qui sont la preuve vivante de la communauté».
L’abbé Didier a été obligé de prendre sa retraite en 1999, poussé par certaines personnes qui, petit à petit ont pris sur lui de l’autorité et l’ont ainsi (aidé) à quitter son presbytère ! Depuis nous d’avons plus de Prêtre logeant à Robert-Espagne.
                                                          
Il s’est retiré alors à Maxey-sur-Vaise, où il bénéficiait de la précieuse aide de Geneviève. Malgré son âge l’abbé Didier continuait encore à rendre service au Val des couleurs, en animant de nombreuses cérémonies. Il est décédé à Bar-le-Duc en 2004, l’âge de 81 ans, il est inhumé à Maxey-sur-Vaise. 





Abbé BERTON Michel

Il officie à Robert-Espagne 1999-2003.



FILANGA KIKASSA Valentin (Prêtre Africain),

2003-2006
Arrivé d’Idiofa de la république Démocratique du Congo.

 Il était chargé de six paroisses. Il logeait à Bar le Duc.








Abbé SERMÉ Michel (prêtre Africain).

Arrivé le1eraoût 2006, du Burkina Fasso il est nommé au service de la paroisse Saint-Maxe-du-Barrois. Il réside au presbytère Notre-Dame de Bar-le-Duc.

Il a célébré une messe d’adieux à la paroisse le dimanche 28 Juin 2011, il est reparti au Burkina Fasso pour exercer son nouveau ministère.





L'Abbé Jean-Pierre GUERY

Né à Vaucouleurs après des études séminaire de Glorieux puis le grand à Nancy et à Metz avant son ordination en 1972 à Verdun.

C’est à Bar-le-Duc, en 1972 qu’il débuta son apostolat comme vicaire de la paroisse Notre-Dame.

Nommé curé modérateur de Bar le Duc en 2008 par l’Évêque de Verdun, François Maupu.

L’Abbé Jean-Pierre officie bien souvent à Robert-Espagne.



      Un vitrail de l'égilse.





FRAICHE Jean-Pierre 2015.






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